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2017 centenaire du premier disque de jazz enregistré

MusicaClam’Art vous convie pour une soirée Jazz New Orleans le vendredi 24 février à 20h30 à l’Espace Saint Jo.
Ce concert fêtera l’enregistrement du premier disque de jazz réalisé le 27 février 1917 par l’Original Dixieland Jazz Band à Chicago.
Pour cet événement historique de la musique de jazz, le New Orleans Fonsèque and Co, avec: Marcel Bornstein, Francine Fonsèque, René Gervat, Jean-Bernard Leroy, Jean-Pierre Dumontier et Yves Swartenbroekx qui interpréteront les titres du disque original et des standards de l’époque.

La première partie sera assurée par le Brass Band de l’Harmonie de Clamart dirigé par Thierry Lalet.

Originaires de La Nouvelle-Orléans, Nick La Rocca et d’autres anciens musiciens du Papa Jack Laine’s Reliance Brass Band s’installent à Chicago en 1916. Là, ils jouent pendant une saison sous le nom du Stein’s Dixie Jass Band (du nom du batteur du groupe à l’époque Johnny Outha Stein… remplacé peu de temps après par Tony Sbarbaro). Ils partent ensuite pour New York où ils trouvent des engagements grâce aux recommandations du chanteur et acteur Al Jolson. Ils commencent à connaître le succès, même si la musique syncopée jouée n’est qu’une assez piètre caricature de celle jouée par les grands jazzmen noirs de l’époque[réf. nécessaire]. L’aspect visuel (coulisse du trombone guidée avec le pied…) et les gimmicks pittoresques (bruits de klaxons, imitations de bruits d’animaux…) passent en effet souvent avant la musicalité. Les musiciens se définissent eux-mêmes d’ailleurs comme des untuneful harmonists playing peppery melodies. En janvier 1917, le groupe enregistre pour le label Columbia mais, l’enregistrement n’étant pas concluant, les titres ne sont pas édités et les matrices détruites.

Le 26 février 1917, l’Original Dixieland Jass Band entre dans l’histoire du jazz en enregistrant pour le label « Victor Talking Machine Company » ce qui est considéré comme le premier disque de jazz : un 78 tours Livery Stable Blues et Dixie Jass Band One Step. Ce disque, qui présente pour certains un jazz assez médiocre[réf. nécessaire], connaît un énorme succès. C’est le début d’une éphémère gloire pour l’ODJB, devenu Original Dixieland Jazz Band, qui enregistre pour Aeolian, Columbia (20 titres dont un nouveau tube : Soudan), Victor et Okeh. L’ODJB joue, pendant plusieurs mois, en Angleterre (mars 1919-juillet 1930). En 1925, Nick La Rocca, à la suite d’une grave dépression nerveuse, dissout l’orchestre.